1958-2008 : chronologie de 50 ans de l’Église arménienne Sourp Hagop

 

  1. Le nombre des Arméniens établis à Montréal n’était pas important de la fin du 19e siècle jusqu’aux années 1950. À partir des années 1950, les vagues consécutives des migrants arméniens en provenance de Grèce, de Turquie, de France, d’Égypte, de Syrie, de Palestine, du Liban, d’Iran, d’Irak et d’Arménie ont vite augmenté le nombre des Arméniens au Québec, pour le situer aujourd’hui autour de 30 000.

 

  1. L’Église Sourp Hagop tient sa première réunion le 18 juillet 1958 où elle instaure un corps exécutif qui devrait bientôt se procurer une ancienne église sur la rue Saint-Zotique et la transformer en propriété communautaire.

 

  1. En 1959, pendant les travaux de construction, le corps exécutif inaugure l’école du samedi dans le cadre de ses engagements.

 

  1. En 1960, le vicaire patriarcal, archevêque Hrant Khatchadourian fait l’onction de l’Église en lui donnant le nom de Sourp Hagop. Jusqu’alors l’église portait le nom de « Première Église apostolique arménienne de Montréal ».

 

  1. En 1961, le corps exécutif de l’Église se nomme « Conseil d’administration de l’Église apostolique arménienne Sourp Hagop »

 

  1. Le bâtiment de l’église n’était pas assez spacieux. En 1963, la réunion du conseil d’administration propose d’élargir le bâtiment ou de changer de bâtiment. 

 

  1. En 1969, le Catholicos Khoren I fait la cérémonie d’onction de la première pierre de la nouvelle église Sourp Hagop.

 

  1. Les travaux de construction devaient toucher à leur fin en 1973, alors que l’ancien bâtiment de l’église allait être mis en vente à la fin de la même année.

 

  1. En 1971, « Le camp d’été Ararat » est lancé.

 

  1. Malgré les intentions, l’onction de l’église prévue en 1973 est ajournée pour des raisons différentes.

 

  1. Dans les années 1973-74, l’Église Sourp Hagop inaugure le centre de la petite enfance de la Croix de secours arménienne.

 

  1. Pendant l’année scolare 1974-75, le primaire de l’école Sourp Hagop ouvre ses portes. En 1983, l’école inaugure la 2e secondaire; jusqu’aux années 1988-89, les classes d’enseignement secondaire sont entièrement formées. Après une période d’errance, l’école quotidienne Sourp Hagop commence à fonctionner dans son bâtiment actuel du 3400 rue Nadon, à Montréal à partir de l’année scolaire 1987-88. En 1993, le pavillon primaire est dédié à M. et Mme Vartkes et Asdghig Sarafian.

 

  1. En 1978, le Prélat Monseigneur Mesrob Achdjian fait l’onction de l’Église accompagné de l’inspecteur de Dprévank du Catholicossat de Cilicie, l’archevêque Artavazd Trtrian.

 

  1. En 1979, les travaux complémentaires faits au Centre communautaire arménien sont achevés.

 

  1. L’école du Dimanche de l’église Arménienne Sourp Hagop voit le jour en 1980.

 

  1. En 1985, l’église commence a discuté de la nécessité de fonder des établissements d’enseignement pour la communauté et surtout, de la fondation Sourp Hagop pour l’école quotidienne. C’est en 1987 que la fondation est nommée Sourp Hagop. L’année scolaire 1989-90 marque le début de la mise en œuvre des fonds collectés. Jusqu’à l’achat du bâtiment de l’école Sourp Hagop, c’est-à-dire l’an 2002, la fondation devait avoir déjà collecté assez d’argent dont une partie allait être utilisée. Durant l’établissement de la fondation Sourp Hagop, la fondation des bienfaiteurs Vartkes et Astghig Sarafian est venue s’ajouter.

 

  1. En 1988, le séisme de 6,9 sur l’échelle de Richter frappe les villes et villages des régions du Nord de l’Arménie : Kirovakan (ancien Karakilisa), Leninakan ou Gyumri (ancien Alexandropol), Spitak (ancien Hamamloun). Kirovakan est dévasté de 50 pourcent, Gyumri de 75 pourcent et Spitak, entièrement. Le peuple arménien pleure la mort de ses milliers de victimes.

 

  1. Le mouvement d’Artsakh se déclenche en 1988, et tous les Arméniens des quatre coins du monde s’unissent dans cette lutte.

 

  1. En 1991, le Haut-Karabagh déclare son indépendance. Peu après, c’est l’Arménie qui déclare son indépendance.

 

  1. En 1994, le prélat du diocèse Monseigneur Mesrob Achdjian et le comité des représentants nationaux déclare L’Église Sourp Hagop comme « Église-Cathédrale ».

 

  1. En 1993, les habitants de Laval envoient une lettre au prélat et au comité des représentants nationaux en demandant de donner le statut de paroisse à la région de Laval. En 1994, on annonce le lancement de la communauté Sourp Kevork de Laval.

 

  1. En 1995, la cérémonie de pose de la première pierre du monument dédié au génocide est organisée dans le Jardin Marcelin-Wilson qui se trouve dans la région de Cartierville de Montréal peuplée en grande partie par les Arméniens. Il a fallu des efforts pour que le monument « Némésis » dédié à tous les génocides du 20e siècle puisse être érigé en 1998.

 

  1. En 2002, le bâtiment de l’école Sourp Hagop devient la propriété de l’église. Le bienfaiteur Hagop Pastermadjian a énormément contribué à ce succès grâce à son très généreux don. En hommage à ce bienfaiteur et ses frères Hrant et Yervant, le Pasteur et le conseil d’administration de l’école décident de leur dédier le pavillon secondaire qui portera désormais le nom de « Pavillon secondaire Pastermadjian ».

 

  1. En 2002, le Canada devient une prélature indépendante; cette séparation de la Prélature de l’église arménienne de l’Est de l’Amérique du Nord se matérialise suite à une réorganisation interne au sein de la prélature; c’est-à-dire, la prélature qui, depuis 1958, couvrait l’Est de l’Amérique du Nord et le Canada se divise en deux prélatures administrativement différentes compte tenu des préoccupations locales et pratiques. L’assemblée des représentants du Canada élit Khajag Archevêque Hagopian comme premier prélat.

 

  1. En 2004, l’église Sourp Hagop devient Église-Cathédrale.

 

  1. En 2004, l’église bénit le terrain près du complexe Sourp Hagop octroyé à la prélature. Les travaux de construction du bâtiment de la Prélature nationale avancent très vite.

 

  1. En 2004, le Parlement du Canada reconnaît le Génocide Arménien en le qualifiant comme « crime contre l’humanité ». Un autre acte très important par le Premier ministre canadien Stephen Harper suit cette reconnaissance. Le chef du Gouvernement canadien fait une déclaration qui reconnaît le Génocide Arménien.

 

  1. En 2007, le Jardin d’enfants « M. et Mme Aram et Berdjouhie Markarian » ouvre ses portes.

 

Voilà ce que le Catholicos Aram A dit dans son « Livre de Bénédiction » écrit à l’occasion du 50e anniversaire de Sourp Hagop : « Les 50 ans d’histoire de l’Église Sourp Hagop peuvent être justement qualifiés de mission, une mission sacrée dont la réalisation a exigé la participation active d’un grand nombre d’ecclésiastiques, de figures laïques, d’institutions et organismes nationaux, ainsi que d bienfaiteurs. C’est une mission visant à la prospérité de l’Église et à l’édification de la nation dont les fruits ont enrichi la vie de notre peuple. L’Église Sourp Hagop à Montréal qui joue toujours un rôle particulièrement important dans la vie de la communauté arménienne du Canada, continue, aujourd’hui aussi avec une vision et dévouement, sa mission sacrée de 50 ans et son service au peuple arménien. »